TOMUL 1 (45), 2011
Precuvântare de Adrian-Silvan Ionescu
CONSTANTIN
I. CIOBANU
Profeţiile
înţelepţilor
Antichităţii de la biserica Sfântul Gheorghe a mânăstirii Voroneţ
Résumé. L’article « Les
prophéties des sages de l’Antiquité
de l’église St. Georges du monastère de Voroneţ » porte sur les sources
littéraires
(slaves et grecques) des textes écrits sur les phylactères des
philosophes
peints sur les deux bandes verticales qui confinent à l’est et à l’ouest
l’immense
composition de « L’Arbre de Jessé ». L'auteur a tenté de démontrer que
les
textes choisis pour les prophéties sont assez hétérogènes. Jusqu’à
présent, on
n’a pas réussi à trouver un manuscrit byzantin, post-byzantin ou slave à
englober toutes les « paroles » des sages de l’Antiquité de Voroneţ. La
majeure
partie (sept !) des citations des philosophes de l’église St. Georges se
trouve
dans le 37ème livre de Gouri Touchine (calligraphié au monastère de
Kirillo-Belozersk dans les années 1523–1526). Les variantes du manuscrit
de
Touchine et de l’église St. Georges de Voroneţ proviennent d’un
protographe
commun. Cela est certifié par la même attribution erronée des prophéties
de
Platon et de Plutarque (des manuscrits byzantins du groupe « tau »,
selon la
classification d’Hartmut Erbse) à la « reine » Sibylle. La datation de
ce
protographe commun est antérieure à l’année 1523. Si on tient compte
également
du fait (qui résulte de l’étude du manuscrit du prêtre
Iaremetzki-Bilakhevitch)
qu’entre le manuscrit de Touchine et le protographe il y a eu au moins
un
manuscrit intermédiaire, alors il n’est pas impossible que l’ancienneté
du protographe
devance la frontière des XVe–XVIe siècles. Quoique (tout comme on le
constate
dans l’analyse des prophéties de Plutarque et d’une des Sibylles
reproduites
dans le manuscrit de Touchine !) il a eu un protographe slavon initial,
commun
aux textes de la Moldavie médiévale et au texte du monastère de
Kirillo-Belozersk, le nombre des variantes manuscrites, aujourd’hui
disparues,
qui sépare les rédactions moldaves des rédactions russes, est imposant.
Keywords: Manuscript,
Moldavia, Slavonic Language, Wise Men of the Antiquity, Oracle’s
Litterature, Fresco,
iconography, Cyrillic Writing; the Tree of Jesse, Calligrapher,
Chronograph,
Middle Ages.
TEREZA
SINIGALIA
Popa
Vlaicul şi creaţia sa artistică
Résumé.
La
découverte d’une icône de Jésus
Pantocrator dans la collection du monastère de Bistriţa (dép. de Neamţ)
signée
par Popa Vlaicul a associé ce nom à l’auteur des images des quatre
Evangélistes
du Tétravangile
offert,
en 1643, par Matei Basarab à sa fondation, le
monastère Căldăruşani – qui, sur la planche représentant le portrait de
l’Evangéliste
Luc, porte la signature de l’artiste, Popa Vlaicul
Zugravul. Le
même Popa Vlaicul est l’auteur des miniatures présentes dans Le Livre de
Liturgies grec, copié par Jacobos, disciple du métropolite Luc de
Valachie, en 1632, présent au monastère St. Etienne de Météores. La
miniature
sur laquelle se trouve la signature de Vlaicul, avec un caractère
purement décoratif,
occidental, est inspirée d’un livre de modèles, imprimé à Venise, en
1591; la
similitude entre les représentations a été pour la première fois mise en
évidence
par la chercheuse Olga Gratziou. Les autres miniatures de ce Livre de
Liturgies, ainsi que le reste des travaux liés, sans aucun doute,
au nom de Vlaicul, sont réalisés dans la tradition byzantine, ce qui
témoigne
de la capacité artistique spéciale de Vlaicul, aussi bien que de la
réceptivité
du milieu culturel de la Valachie de cette époque-là. Il y a encore deux
aspects mis en discussion: la possible identification de Popa Vlaicul
Zugravul
avec l’un des prêtres portant le nom de Vlaicul, actif à Târgovişte dans
l’intervalle
1630–1650, proche au clergé de la Métropolie de Valachie, dont le siège
était
en ville et, d’autre part, l’identification du monastère auquel on avait
dédié
l’icône, qui, à présent, se trouve au monastère Bistriţa de Moldavie, et
des
circonstances dans lesquelles la pièce s’est trouvée ici. Selon toutes
les
probabilités, il s’agit du monastère de Snagov, tout près de
Căldăruşani.
Keywords: Popa Vlaicul
Zugravul, icon, miniature, decorative motifs.
CĂLIN
DEMETRESCU
Jean
Armand,
un ébéniste redécouvert du temps de Louis XIV
Résumé. La découverte de
plusieurs documents d’archives
inédits a permis de retracer ici la biographie de Jean Armand, ébéniste
ayant
oeuvré pour la Couronne pendant les premières années du règne de Louis
XIV et
dont le nom n’était connu jusqu’à présent que par le seul biais des
mentions
des Comptes des Bâtiments du Roi, publiés par Jules Guiffrey. De
son vrai
nom Jan Ghermaens, il était vraisemblablement originaire du pays des
Juliers ou
de Flandre et était déjà installé à Paris vers 1630–1635. Désigné dès
1640 en
tant que menuisier du Roi en ébène, il fut également ébéniste de Gaston
d’Orléans
(1608-1660), oncle de Louis XIV et de la Reine-mère, Anne d’Autriche
(1601–1666).
À partir de 1661, il figura parmi les artisans payés par
l’administration des Bâtiments
du Roi, pour laquelle il travailla jusqu’en 1670, date de son décès,
exécutant
plusieurs parquets et estrades, mais aussi des meubles en pierres de
rapport. Son
inventaire après décès retrouvé permet de reconsidérer l’importance de
son
atelier, de connaître sa clientèle, ainsi que son environnement
socioprofessionnel. En dehors de la production de mobilier, il s’adonna –
à l’instar
de son beau-père, le peintre flamand Jean-Michel Picart (1600-1682) – au
commerce des tableaux. Les documents retrouvés ont rendu également
plausible l’attribution
à Jean Armand de certains meubles exécutés dans les années 1645-1670,
qui
avaient été rattachés jusqu’à présent par la critique traditionnelle à
la création
de Pierre Gole (vers 1620-1685), un autre ébéniste de la Couronne.
Keywords: Cabinetmaker, Louis XIV,
painting trade.
COSMIN UNGUREANU
Imitatio
Naturae. Ideal şi fantezie în teoria arhitecturii în Franţa
luminilor
(1753-1783)
Abstract. This text is an attempt to
analyze a recurrent theme in the
French architectural theory of the 18th century, namely that of the
natural
background of (classical) architecture. This thesis was, in fact, as old
as the
architectural theory itself, being the re-enactment of a Vitruvian topic
(De
Architectura,
Lb. II), the primitive hut, relating dwelling to language and
social experience. It was in 1753 that Marc-Antoine Laugier published
his Essai
sur l’architecture, in which he innocently crafted the metaphor of a pedagogic
conduct of Nature supposed to have “instructed” the primitive man in
building.
Even if not going so far as envisaging particular vegetal shaping of the
classical orders, the Jesuit abbot was yet referring to the principles of a true
architecture,
revealed by the natural
paradigm of the first house. The truth expressed into / by a building
was, in
fact, granted by the timelessness embedded in the notion of “origin”.
About the
same time, the interest in primitive dwelling pursued by Marc-Antoine
Laugier
(and, subsequently, the theory of a French order), was paralleled by
enquiries
into the origins of language (Étienne Bonnot de Condillac), as well as
by
investigations on the “natural state” of the human being (Jean-Jacques
Rousseau).
It is in this climate that, thirty years later, Ribart de Chamoust’s
book was
published. His treatise on French order inspired by Nature contains and,
at the
same time, encompasses the interlaced topics configured and consumed in
the
previous three decades. Thus, the rather abstract features delineated by
Laugier acquire, in Ribart de Chamoust’s interpretation, a coherent and
concrete display.
Keywords: architectural
theory, imitation, nature, primitive hut.
ADRIAN-SILVAN IONESCU
Modernitatea
lui Aman
Résumé.
Dans
l’histoire de la plastique roumaine,
Theodor Aman est le premier artiste moderne dans le véritable sens du
mot. Par
sa vie et son activité, il a influencé et a rendu plus rapide
l’ouverture des
arts, dans les Principautés Unies, vers la modernité, tout en marquant,
en même
temps, l’évolution ultérieure du mouvement institutionnel jusqu’à
l’éclat de la
Grande Guerre. Né le 20 mars 1831, en pleine renaissance nationale, dans
la
famille d’un riche marchand ennobli, Aman a produit une véritable
révolution pour
son époque par le choix d’une carrière artistique, inconcevable aux yeux
de la
conservatrice société locale. Il fut l’artiste roumain le plus cultivé
de son
temps, non seulement par son éducation systématique de spécialité à
Paris, mais
aussi par ses lectures des classiques et des modernes. Il avait une
bibliothèque
riche et il aimait la musique. Il avait été accepté avec quelques œuvres
au
Salon Officiel et il s’était fait remarquer à Paris en tant que premier
illustrateur de la Guerre de Crimée avec une toile de grandes
proportions, La bataille d’Oltenitsa, offerte au sultan Abdul Medjid.
Toute sa vie, il a préféré
la thématique historique et il a créé une suite d’ouvrages inspirés par
la vie
glorieuse du prince régnant Michel le Brave ou par des poèmes et des
nouvelles
historiques appartenant à des écrivains roumains prestigieux. Mais, dix
ans après
l’Union des Principautés Roumaines, en 1859, l’intérêt pour la peinture
historique a perdu de son intensité autant pour le grand public que pour
les
officialités. Aman s’est orienté alors vers le paysage, la nature morte,
la scène
de genre ayant une thématique mondaine ou rurale. Mais il reste le
portraitiste
le plus important de son époque, en renouvelant la manière d’approche du
genre
et en étudiant la psychologie du modèle, à la différence d’autres
artistes
locaux qui ne l’avaient pas fait. En 1864, il fonde l’École des
Beaux-Arts dont
il devient le premier directeur. Il cumulait la direction de cette
institution
d’enseignement artistique supérieur avec celle de directeur de la
Pinacothèque
de Bucarest. Un an plus tard, il dresse le règlement d’organisation de
l’Exposition
de Artistes Vivants qu’il va présider pendant une décennie. Depuis son
retour
des études, en 1857, et jusqu’à sa mort, survenue en 1891, Theodor Aman a
été l’animateur
de la vie artistique bucarestoise et nationale. Pourtant, il reste une
figure
singulière et d’exception dans l’art roumain du XIXe siècle. Innovateur,
admirable pédagogue, judicieux théoricien, personnalité du type
renaissance par
ses multiples passions et applications artistiques (à côté des activités
plastiques, dont il était le maître absolu sur plusieurs techniques –
peinture
de chevalet et monumentale, en aquarelle, huile, encaustique, dessin,
gravure,
sculpture décorative – et genres – portrait, paysage, nature morte,
scène de
genre et composition historique – il était aussi un connaisseur de la
poésie et
de la musique, il était un doué violoncelliste et organisateur, dans son
atelier, de concerts d’une grande tenue), Theodor Aman fut, par
excellence, le
premier artiste moderne du pays roumain.
Keywords: historical painting,
genre painting, portrait, etching, School
of Fine Arts.
UWE SCHÖGL
Hans Makart (1840-1884) and Vienna. The Influence of Photography on the Painter’s Work
Abstract. Hans Makart was already renowned during his lifetime as one of the leading painters of Historicism in Vienna. With his special style and stage and productions of festive processions he created what is known nowadays as „Makart style”. So far it has been almost unknown that Makart based his painting on photography as a congenial source of inspiration for his pictures. He used photography in many different ways. On the one hand he planned designs by painting over reproduced photographs, on the other hand he was inspired by photographs (e.g. of the Egyptian women) for the composition of pictures. Like many of his colleague artists he did not admit the importance of photography for his paintings throughout his life.
Keywords: Historicism, painting, photography, Makart style.
RUXANDA BELDIMAN
Date noi privind creaţia plastică a domniţei Ileana a României
Abstract. Princess Ileana of Romania, archduchess of Austria (1909-1991) was the daughter of King Ferdinand and Queen Marie of Romania. Her mother used to be a painter in her youth and a supporter of Tinerimea Artistică – artistic movement (starting with 1902) promoting the regeneration of Romanian art and encouraging the Romanian society to invest in national art. Princess Ileana showed as well, as a teenager, a special interest for art and started to take with 18 years drawing lessons with Jean Al. Steriadi (1880-1956) and sculpture classes with Ion Jalea (1887-1983), both prominent figures in Romanian art. Her preferred techniques where bronze and carved stone. During her lifetime she participated in two exhibitions, both in Bucharest – the first one in 1930 together with other students of Steriadi and Jalea and the second in 1932 with her sister Elisabeta Queen of Greece. She used to work on portraits, where the melancholic expression of the figures stands out, showing the authors major preference for a language with symbolistic accents. Other topics Princess Ileana used to favour were small statues of feminine figures, mostly nudes, showing a special interest in the essence of forms. With her interest in art, her exchange of ideas with Steriadi and Jalea, Princess Ileana became on the one hand connected to interwar Romanian artistic movement, being sensible to contemporary artistic language, and on the other hand part of the feminine artistic movement.
Keywords: Princess Ileana of Romania, Tinerimea Artistică, drawing and sculpture lessons, interwar Romanian artistic movement.
IRINA CĂRĂBAŞ
Poziţionări identitare în avangarda românească
Abstract. The article is focused on the insufficiently discussed problem of the Jewish identity of most members of the Romanian avant-garde. Taking as a starting point the avant-garde journal Integral (1925-1928) it explores how several identity stages were produced, reconfigured, and interpreted. Although Integral like the other avant-garde journals published in Romania provides almost no ground for considering the avant-garde a form, an expression or a support of the Jewish identity, when scrutinized in the broader context of contemporary press, the various ways in which its main contributors define their own ethnic and cultural identity make sense. The Jewish cultural press along with other publications is mapped in order to retrace the modes in which concepts about Jewish art and literature, about the avant-garde and the avant-garde artists are internalized and displayed. On the one hand, the oscillation between self-reflection and reception of the Other concerning the relation of the Jewish identity to the avant-garde helps to establish certain lines of conceptual circulation in several contexts. On the other hand, the contexts themselves, particularly the political ones (the fascism of late 1930s and the early years of the communist regime – 1945-1947), are considered a form of agency in the identity construction process.
Keywords: Romanian avant-garde, Integral, M.H. Maxy, Jewish identity, national specific, extreme right, communism.
CORINA TEACĂ
Artă şi ideologie: expoziţia Munca legionară
The article analyses the exhibition Legionary Labour held at Bucharest between December 1940 and January 1941. The contributor investigates the connections between arts and right-wing politics and propaganda of the 1940s in Romania.
Keywords: ideology, legionary, exhibition, art criticism, fascism.
VIRGINIA BARBU
În labirint cu Barbu Brezianu. Brâncuşi, muzica şi dansul
Abstract. Into the Labyrinth with Barbu Brezianu. Brâncuşi, music and dance had as starting point the donation of Barbu Brezianu made for the Institute of Art History „G. Oprescu” and tried a portrait of the art historian from inside his personal archive. By following the Brezianu’s literary and historiographic passion routes, the author’s interest was focused on materials concerning the relation between French composer Erik Satie and Romanian sculptor C. Brâncuşi. Brezianu evoked their friendship in some writings, insisting on the short episode of artistic trio: Satie–Lizica Codreanu–Brâncuşi, collaboration immortalized by Brâncuşi’s photographs. The author questioned the simply „dresser” role of the sculptor, underscored by Brezianu, advancing the opinion that the photos representing Lizica are a reference point for understanding the paradox of the works of the musician and the sculptor: Satie want to express immobility through music, Brâncuşi, the movement in the statuary.
Keywords: library, labyrinth, Brâncuşian exegesis, Modernism’s precursors, Satie-Brâncuşi affinities, artistic friendship, music-dance-sculpture, Romanian folk music, Musique d’ameublement, costume, studio, easefulness, immobility, living statue, spiral.
IOANA MĂGUREANU
Contribuţie la istoria colecţionismului românesc interbelic. Colecţia acad. Mihai Ciucă
Résumé. L’étude du collectionnisme de l’entre-deux-guerres contribue à l’enrichissement de l’image des institutions culturelles, du climat artistique et du goût esthétique qui caractérisait l’élite intellectuelle de l’époque. Le cas du dr. Mihai Ciucă, spécialiste réputé sur le plan international, illustre cet intérêt pour la collection d’œuvres d’art, intérêt stimulé et discrètement marqué par la personnalité du Professeur Ioan Cantacuzino, dont Mihai Ciucă était un proche collaborateur. La présente étude propose une investigation des sources, de la composition et de la destinée de la collection du Dr. Mihai Ciucă qui réunissait un grand nombre de gravures, de tableaux des peintres roumains et d’objets que le professeur Ciucă acquerrait lors de ses nombreux voyages scientifiques, surtout en Extrême-Orient.
Keywords: Ciucă, Cantacuzino, collecting, engraving, interwar.
MARK BRYANT
Poison Pen or Good-Tempered Pencil? Humour and Hatred in 20th Century Political Cartoons
Abstract. Cartooning has been called ‘the art of laughter’ but this can be very misleading. For the political cartoonist it is, and always has been, a deeply serious business. The political cartoonist is not by definition making a joke out of everything he draws. What he is doing is making a comment; sometimes it is funny, sometimes it is ironical, satirical, witty, mocking. But at other times it is simply ghastly, and the message cannot be communicated in any other way. The role of the political cartoon is of immense importance in a democracy and in order to fulfil this function humour may often have to be discarded in the interests of Truth.
Keywords: cartoon, caricature, hand-coloured etching.
DINU C. GIURESCU
Blocurile-turn din Bucureşti
Résumé. Dans son étude Les tours de Bucarest l’auteur passe en revue, d’une manière sèche, scientifique, les blocs-tour de Bucarest dressés jusqu’en 2010, ainsi que ceux en état de projet, tout en mettant en évidence leur présence impropre auprès d’anciens monuments historiques de la capitale (comme, par exemple, l’Eglise Arménienne, l’hôpital Filantropia, la Cathédrale romano-catholique St. Joseph, etc.) et les conséquences de leur présence (la perte de l’équilibre architectonique de la zone à cause de leurs dimensions qui comblent les constructions voisines, la pollution de l’air par la circulation, toujours plus active, des voitures, etc.). La construction de ces tours a bénéficié d’un avis favorable du Ministère de la Culture et des Cultes, sans consulter des spécialistes, tels que les historiens, les historiens de l’art ou les architectes, désireux de conserver l’aspect décent de la ville et de respecter les normes historiques et architectoniques des constructions. C’est un processus qui n’a pas tenu compte de l’intérêt public, l’intérêt des anciens propriétaires expropriés des terrains sur lesquels se dressent ces monstres en glace et béton, ou l’intérêt des habitants de la capitale qui ont été privés des espaces verts disparus et qui sont tombés victimes de la pollution et du mauvais goût.
Keywords: skyscraper, office building, Bucharest.
Expoziţia Theodor Aman, pictor şi gravor, Muzeul Naţional Cotroceni, Bucureşti, 24 martie – 24 mai 2011 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 261
Statement: I Advocate Feminism, ArtPoint Gallery, Kulturkontakt, Viena, 12 ianuarie - 25 februarie 2011 (Olivia Niţiş), p. 264
Marilena Preda-Sânc, Utopii/Cotidiene, Crossing Self-Histories 1981-2011, Muzeul Naţional de Artă Contemporană, Bucureşti, 23 iunie - 25 septembrie 2011 (Olivia Niţiş), p. 265
Sfânta Mânăstire Putna (Ioana Iancovescu), p. 269
Monumentul XI (Constantin I. Ciobanu), p. 270
VASILE PETROVICI, Dicţionarul colecţionarilor de artă din România (Corina Teacă), p. 272
IOANA VLASIU, SZEKELY SEBESTYEN GYORGY, Boema. Tânăra artă clujeană interbelică (Irina Cărăbaş), p. 273
ANTONY PENROSE, The Boy Who Bit Picasso (Adrian-Silvan Ionescu), p. 275
SORANA GEORGESCU-GORJAN, Aşa grăit-a Brâncuşi. Ainsi parlait Brancusi. Thus Spoke Brancusi (Ioana Vlasiu), p. 277
GABRIEL BADEA-PĂUN, Mecena şi comanditari. Artă şi mesaj politic (Adrian-Silvan Ionescu), p. 278
SORIN IFTIMI (coord.), Mănăstirea Golia. 350 de ani de la sfinţirea ctitoriei lui Vasile Lupu (Studii şi documente) (Vlad Bedros), p. 280
Silvan. Portretistul. The Portrait Artist (Ioana Vlasiu), p. 284
ZAMFIRA PUNGĂ, CĂTĂLIN PUNGĂ, IRINA JUNCU, Catalogul colecţiei de fotografie din patrimoniul Muzeului de Istorie a Moldovei Iaşi. Ateliere şi artişti fotografi (Adrian-Silvan Ionescu), p. 285
CRISTINA CONSTANTIN, Artişti fotografi europeni din secolul al XIX-lea în patrimoniul Muzeului Militar Naţional „Regele Ferdinand I” (Adrian-Silvan Ionescu), p. 289
GHEORGHE MACARIE, Trăire şi reprezentare. Barocul în artele vizuale ale Moldovei secolului al XVII-lea (Marina Sabados), p. 292
ARS TRANSILVANIAE XIX, 2009 (Ioana Iancovescu), p. 297
ARS TRANSSILVANIAE XX, 2010 (Ioana Iancovescu), p. 298
ARTA, Dosar 2010; ARTA, nr. 1, 2011 (Virginia Barbu), p. 300
KARIN SCHULLER-PROCOPOVICI, 1954–2011 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 303
PETRE OPREA, 1928–2011 (Ioana Vlasiu), p. 307
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Tel. şi fax: 021.314.40.70